Publier

Aujourd'hui, les maisons d'édition, petites ou grandes, sont confrontées à un problème récurrent qui ne les dérangeait pas quand elles détenaient tout le marché : la réception d'un trop grand nombre de manuscrits.

Elles doivent donc faire appel, pour procéder à un premier tri, à des extérieurs (étudiants en Lettres, enseignants, employés de l'édition...) qui ne sont pas toujours très sérieux ou ont des opinions, des goûts très stéréotypés.

Résultat : un grand nombre de manuscrits pourtant valables passent à la trappe.

En gros, si vous envoyez un manuscrit de qualité et que vous ne connaissez personne dans la maison d'édition, vous avez à peine 1% de chances d'être sélectionné et de passer la première étape. Eh oui, évidemment, il y a encore d'autres tris derrière jusqu'à l'ultime décision du Comité de Lecture. Et le tout dure des mois et des mois.

L'autre solution pour s'éditer est l'auto-édition. Jusque là, des maisons d'édition peu scrupuleuses vous proposaient de financer l'impression de votre bouquin (en vous faisant casquer) et vous vous retrouviez ensuite avec des centaines d'exemplaires empilés dans le garage, à charge pour vous de les distribuer.

Heureusement, de nouveaux modèles économiques se développent toujours là où il y a des manques. Amazon, par sa filiale Kindle, propose d'imprimer votre livre grâce à de nouvelles techniques d'impression qui évitent le stockage. Seuls les livres commandés sont imprimés et l'auteur reçoit un pourcentage sur les ventes, d'ailleurs supérieur à celui donné par les maisons d'édition classiques.

Autre vecteur incontournable pour faire connaître et aimer vos écrits : la version numérique Kindle peut aussi s'ajouter dans la proposition de produit.

Il y a un gros travail de mise en page et il faut être rigoureux sur les fautes d'orthographe mais ensuite, tout le cheminement est expliqué sur le site. De nombreux outils permettent aussi de faire soi-même sa couverture...

-> Version papier brochée

-> Version numérique Kindle


J'espère que vous aurez autant de bonheur à lire "La petite Japonaise" que j'en ai eu à l'écrire...

Commentaires