LES RESTOS JAPONAIS DURANT LE ROAD TRIP

Comme vous le savez peut-être, pour résoudre certains troubles alimentaires de l'enfance et de l'adolescence, j'ai été très longtemps végétarien. J'ai ajouté à mon alimentation, depuis mon arrivée en Bretagne, les poissons et les fruits de mer. Alors autant dire que la gastronomie japonaise me convient parfaitement, avec un rapport sain à l'aliment et à la Nature et puis une certaine simplicité qui transcende chaque goût.

C'est donc tout naturellement que Martin, ainsi que Marc (lui plutôt pour garder la ligne) vont tout au long de leur périple, privilégier l'alimentation japonaise. Car, que ce soit au Canada ou aux US, c'est bien souvent l'alternative la plus facile à trouver pour éviter d'aller dans un "greasy spoon restaurant" (littéralement un resto où la cuillère dégouline de graisse)...

La plupart des restaurants évoqués dans le récit existaient en mai 2009 tels qu'ils sont décrits, alors c'est amusant de vous montrer ceux-là, pour compléter ce qui est dit dans le roman.



MONTREAL

Il s'agit de MIKADO, Avenue Lauzier Ouest


Marc et Martin sont encore avec Anja. Ils prennent le menu découverte (Omakase) "aux effluves de riz, de crevettes et de tempuras".



THUNDER BAY

Marc et Martin errent un peu dans la ville afin de trouver "un endroit sympa pour le déjeuner", "un établissement avec une jolie déco et servant autre chose que de la barbaque au grill ou du poulet frit couvert de sauce épicée". 

Marc, qui passe beaucoup de temps à voyager pour son travail sur tout le Canada et le Nord des US, se souvient vaguement de ce resto japonais, à l'ouest de la ville. Il ne paie pas de mine extérieurement ("fausses briques et bac acier") mais il est à l'intérieur "plutôt zen et agréable, éclairé de grandes baies vitrées type atelier d'artiste et de lampes en papier jaunes". 

En plus, il y a une partie traditionnelle "où le sol surélevé" est "percé de trous carrés au milieu desquels" émergent les tables, et puis "des zabutons" (coussins futons) "posés sur le sol en bois, tout au bord du trou". 

Ce restaurant s'appelle WASABI, sur Arthur Street West.



Martin prend des "dynamite rolls chapeautés d’œufs de lumps bien rouges" et il teste "les beignets d'huîtres à la coriandre", bien meilleurs qu'il ne le préjugeait.




















REGINA

Leur hôtel étant à côté, ils vont chez MICHI, qui donne sur le Parc Victoria, au centre de la ville. Malheureusement, ce restaurant a fermé en 2015, six ans après le récit.


Ils commandent des sashimis. Puis en dessert, Martin prend "une glace au sésame noir accompagnée de gaufrettes et Marc, un cube d'une mousse au caramel exhalant la cannelle et surmonté d'une fine tranche de pomme séchée". Et pour les accompagner, ils terminent leurs "petites fioles noires et or, remplies de l'incontournable saké Geikkeikan", qui ne dépaysent pas Martin des restos japonais dont il a l'habitude à Paris. "Au même titre que le flacon de sauce soja Kikkoman" (dessiné par Kenji Ekuan),"avec son bouchon rouge à double bec verseur, présent aussi sur la table et devenu tellement universel que" Martin l'a vu exposé dans la collection de design du MOMA.




CŒUR D'ALENE



Le Fisherman's Market and Grill situé dans une zone périphérique (West Kathleen Avenue) de Cœur d'Alène où Marc a dû prendre du carburant, n'est pas à proprement parler un japonais mais c'est un exemple des mix improbables que peuvent avoir des patrons Nord-Américains de resto, souvent liés à leur propre histoire, leurs propres origines. Là, on a un parti pris de mêler cuisine japonaise et tex-mex. Ils prennent du poisson fumé et des légumes frais, surtout que Yves, qui les accompagne dorénavant, doit suivre un régime strict pour des raisons de santé.


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